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Casser la spirale

Date

Librement inspiré du discours de Martin Luther king en 1963 « J’ai un rêve » (I have a dream).

Cette année, le 26 Juin 2023, Madagascar fêtera ses 63 ans d’indépendance.

Il y a 63 ans, cette proclamation d’émancipation, d’une importance capitale, venait porter la lumière, comme un phare d’espoir, aux millions de malgaches, marqués par les flammes d’une injustice foudroyante et, annonçait l’aube joyeuse qui allait mettre fin à une longue nuit de tutelle. Mais 63 ans plus tard, nous devons faire le constat tragique que les malgaches n’ont pas réussi à prendre leur destin en main. 63 ans plus tard, la vie des malgaches reste entravée par une économie rampante et enchainée par la faim au quotidien.

 

Pyramide de Maslow

La pyramide de Maslow met au jour cinq groupes de besoins fondamentaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d’appartenance et d’amour, les besoins d’estime et le besoin d’accomplissement de soi.

Malheureusement, près de 90% de la population malgache se trouve aujourd’hui au 1er niveau de cette pyramide, à la recherche d’éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Plus généralement, on parle de la recherche de besoins vitaux.

 

Un peuple qui cherche au quotidien à répondre à ses besoins vitaux ne peut pas être en capacité de se projeter dans l’avenir.

 

Nous sommes en Juin 2023 et en Novembre 2023, un momentum s’offre à nous, une fenêtre de changement avec la possibilité d’élire un nouveau Président de la République à Madagascar.

 

Deux possibilités se dessinent, soit la fatalité qui consiste à dire que tout est perdu car les jeux sont faits d’avance ; il n’est donc pas nécessaire de voter car nous connaissons déjà le résultat des élections (d’ailleurs, d’aucuns ne feront plus l’effort de s’inscrire sur les listes électorales).

Soit, avec la défiance nourrie d’espoir, nous foncerons tête baissée en espérant tout renverser sur notre passage comme un homme providentiel ; c’est en quelque sorte, le syndrome du messie.

 

Dans les deux cas, le résultat sera quand même identique car personne ne joue à armes égales !

C’est un peu comme si vous aviez un combat entre un écolier et un 6ème Dan de Karaté, l’issue serait fatale.

 

Tout commence par un rêve

J’ai un rêve, celui de croire qu’il n’y a pas de fatalité pour une nation.

J’ai un rêve, celui de donner la possibilité à tous les partis politiques de Madagascar de participer et potentiellement, de gagner car c’est l’ensemble de ces idées qui font NATION.

Bien sûr, il n’y aura qu’un seul gagnant pour ces élections mais il y aura une égalité des chances par la mise en place de règles du jeu transparentes.

Tous les partis partent de la même ligne de départ, avec les mêmes règles et avec des arbitres pour veiller au bon déroulement du tournoi des champions.

 

État de fait

Ma Génération est de celle qui a vu le développement de Madagascar dans un certain nombre de domaines tels que les services clients des multinationales pour le reste du monde (centres d’appels), l’apprentissage de l’intelligence artificielle, les applications iOS/Androïdes, Google street, la dématérialisation, etc…

Et pourtant, c’est le pays de « l’énigme et (du) paradoxe ».

Nous avons des ressources naturelles incommensurables ; ainsi, lorsque vous voyez un mur peint en blanc ou d’une autre couleur partout dans le monde, vous pouvez être certain qu’il y a une partie de Madagascar devant vos yeux car le titane nécessaire à la production de cette peinture provient des mines à ciel ouvert de Madagascar. Malheureusement, le malgache lui ne voit… que le mur !

Ce pays est riche avec ses minerais, ses ressources humaines capables de résoudre des problèmes pour des multinationales, ses ingénieurs qui participent à l’essor des nouvelles technologies (IA, blockchain, Face ID, App…) pour Google, Free, et autres GAFAM.

Ce pays n’a jamais connu de guerre et pourtant, ce pays connaît une constante récession économique qui ressemble à une descente aux enfers. Nous devons casser cette spirale…

 

Action ou vérité ?

Dans 10 ans, un de mes enfants me demandera, qu’as-tu fait Papa à cette époque ?

Je lui répondrai, puisque nous n’étions pas bon économiquement et socialement, nous nous sommes demandés : Qu’est-ce qu’on perd si on changeait… les élections ?

 

Mais pourquoi changer les élections ?

Parce que les règles ne sont pas respectées et une règle ne vaut que si elle est appliquée.

 

Les mêmes causes produisent les mêmes effets

Petit rappel historique de références législatives

  • Les cadres d’instauration et de perpétuation de l’élection du Président de la République au suffrage uninominal majoritaire à deux tours est emprunté au modèle usité depuis 1962 par la cinquième République française. C’est aussi la clé de voûte de l’exercice et notre représentation démocratique depuis 1965.
  • Les « contentieux », les « insurrections » voire les « putschs » ont présidé aux modifications dysfonctionnelles et opportunistes des lois constitutionnelles et lois organiques électorales depuis 1972.
  • Ces dysfonctionnements démocratiques du cadre des élections présidentielles, ont été générateurs :
    • D’inflation de candidatures indignes, notoirement minimalistes dans leur représentativité avant, pendant et après le scrutin ; manifestement, cela montre les impréparations, les corruptions et les inaptitudes pour la fonction.
    • De campagnes électorales démesurées, aussi politiquement injustes, financièrement corrompues avant, dispendieuses pendant et destructrices après.
    • De scrutins électoraux corrompus, frauduleux dans leur préparation, fallacieux dans leur déroulement et fatalement insincères dans leurs résultats…

 

Initier un changement systémique

Les causes de ce dysfonctionnement sont multifactorielles mais le point commun est la fraude ; il faut donc diminuer la fraude par l’Instauration d’un nouveau système de désignation d’un Président et cela passe par quelques ajustements :

  • Changer le bulletin de vote,
  • Le candidat à l’élection présidentielle sera accompagné par le député de sa circonscription (élections liées),
  • C’est une élection liant le Président et le parlement,
  • Nous nous appuierons sur une organisation territoriale nouvelle (démétropolisation),
  • Toutes les filiations depuis la 1ère république seront représentées,
  • Les budgets seront plafonnés,
  • Les bureaux de votes seront présidés par les maires.

Par conséquent :

  • Nous augmenterons la capacité de contrôle,
  • Nous diminuerons l’insincérité électorale,
  • Nous aurons plus de visibilité sur la manière de gouverner pour nous et vis-à-vis de l’international (PTF),
  • Les élections seront basées sur des programmes électoraux qui construiront la Nation malgache, et non des élections basées sur un homme providentiel.

 

Comment faire ?

Mettre en place une organisation, celle du GENIIES : Gouvernement d’Entente Nationale Intermédiaire pour les institutions et les Élections Stables (18 mois)

  • Les membres du GENIIES sont inéligibles aux prochaines élections,
  • La mission est à durée déterminée, le temps des élections.

 

C’est une Entente Nationale pour de nouvelles règles électorales.

Les malgaches auront le président qu’ils méritent à condition que l’on respecte ses choix.

 

J’ai un rêve… Que tous les malgaches et les sympathisants de ce merveilleux pays qu’est Madagascar, se donnent les moyens de rendre réel ce que certains pays africains ont réussi à faire.

Prendre son destin en main.

Et si on changeait… les élections ?

 

#JesuisGENIIES

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